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 Rien ne vaut une amie...Sinon une sœur (année 1309)

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L'Assassin

Le secret dévoilé
Votre clan: La France et, plus précisément, son fils aîné et son frère
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Jeanne d'Artois


Jeanne d'Artois
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♔ Pseudo : Lucrezia, ReineSoleil
♔ Age : 34
♔ Camp : La France, donc le Roi, mais plus précisément sa loyauté va à son frère, à sa mère et à ses enfants.
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MessageSujet: Rien ne vaut une amie...Sinon une sœur (année 1309) Rien ne vaut une amie...Sinon une sœur (année 1309)  EmptyLun 29 Juin - 20:37

Rien ne vaut une amie...Sinon une sœur
Qui peut bien me dire ce qui lui est arrivé ? Depuis qu'il est parti je n'ai pu me relever... Ce n'est plus qu'un souvenir, une larme du passé coincée dans mes yeux qui n'veut plus s'en aller
Un mois. Cela faisait un mois qu'Allen Weiss était mort. Un mois que l'amour de sa vie l'avait laissée. Un mois qu'elle était forcée de vivre, d'apprendre à vivre, dans un monde où il n'existait plus. Un mois qu'elle s'évertuait à cacher son deuil. Un mois qu'elle se consolait avec ses deux enfants, Gaston - fils de son mari - et Jeanne - fille d'Allen.
C'était dur, car plus le temps passait, plus Jeanne voyait les traits de son amant dans les traits de leur fille. Alors, ce jour là, elle se leva. On voulu l'habiller avec sa nouvelle robe d'intérieur quand elle stoppa les gestes de sa servante en lui ordonnant de sortir une robe d'extérieure et sa cape. La servante lui rappela que c'était aujourd'hui que sa petite sœur, Catherine d'Artois, venait lui rendre visite. Catherine..La douce Kitty. Enfants, elles n'étaient pas proches du tout. La faute à Jeanne qui considérait sa cadette comme un obstacle dans ses jeux avec Isabelle. puis Isabelle était partie au couvent et Jeanne s'était mariée. Les sœurs ont vu leur relation s'améliorer et quand Jeanne annonça à sa cadette son amour pour un serviteur, celle ci ne l'en blâma pas. Elle l'encouragea. Jeanne aimait sa sœur plus que quand elles étaient des enfants.  Elles étaient un soutient l'une l'autre. Mais elle ne pouvait pas se montrer à sa cadette avec un teint à faire peur, les larmes aux yeux, à deux doigts de craquer sous la pression du deuil. Alors elle insista en précisant qu'elle serait de retour pour la petite fête de bienvenue qu'elle avait organisé pour penser à autre chose. On l'avait félicitée en disant que c'était la meilleure fête préparée depuis des lustres dans le château.

Elle en n'avait que faire. Pour elle, tout était bon pour arrêter de penser au corps pendu de son bien aimé. D'oublier Allen Weiss ne serait ce que pour un temps.

Une fois fin prête, Jeanne mit sa cape sur ses épaules et sorti de ses appartements. Elle croisa la seule personne qu'elle ne voulait pas croiser: sa belle mère, Marguerite. Depuis des années, elle haïssait cette femme. Elle haïssait même cette fleur dont la femme portait le nom. Celle ci l'arrêta d'une main sur le coude en lui demanda, d'un sourire, où elle allait. Jeanne prétendit qu'elle ne se sentait pas bien et qu'elle sortait prendre l'air. Sa belle mère n'insista pas et la quitta en lui souhaitant une bonne journée. Une fois celle ci dans son dos, à une distance respectable, Jeanne crispa ses mains. C'était elle. C'était cette femme qui avait fait assassiné Allen! Elle pouvait presque sentir l'odeur du sang sur la peau de cette femme! Jeanne prit une longue respiration et, d'un pas sur et rapide, se dirigeant vers les jardins.

Elle se promena dans les allées du parc jusqu'à être une distance respectable du château sans craindre d'être vue. Ainsi elle s'écroula sur l'herbe humide, recroquevillée sur elle-même, serrant la montre gousset qu'elle sorti de sa poche. La montre d'Allen.

Pendant plusieurs minutes ou plusieurs heure, Jeanne d'Artois, pour la première fois depuis des années, s'accorda le droit de pleurer.
crackle bones
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut une amie...Sinon une sœur (année 1309) Rien ne vaut une amie...Sinon une sœur (année 1309)  EmptyVen 3 Juil - 19:04

Le paysage défilait sous le regard distrait de la belle Catherine qui ne cessait de soupirer face au visage impassible de sa servante. Servante que sa très chère mère lui avait imposé pour se rendre chez sa sœur de peur que la dernière Catherine d'esprit frivole ne cède à ses impulsion face à son mariage proche. Car oui, cela faisait quelques jours qu'elle avait rencontré le jeune Jean II de Castille qui allait devenir sans nul doute son époux. Il n'était pas mauvais garçon loin de la même cependant il n'avait pas cette touche sauvage que notre belle aimait dans la gente masculine. Mais de toute façon que l'étincelle soit la ou non, elle épouserait cet homme telle était la décision de sa mère. Elle avait alors compter les jours jusqu'à aujourd'hui où elle se faisait une joie de révéler à sa grande sœur, la nouvelle de sa prochaine union. Malheureusement pour elle, la route qui l'amenait au château de Jeanne était bien trop long à son goût et l'amertume qui émanait d'elle rendait l'ensemble du carrosse stressé. Ses soupirs se transformèrent en un petit cri de joie lorsqu'au loin les tours du château commencèrent à se dessiner. Dès lors elle passa le reste du trajet à se tortiller sur son siège rongeait par l'excitation qui imprégnait son être. Le chauffeur eut à peine le temps de lui tendre la main qu'elle sautait en dehors de la diligence un large sourire sur les lèvres. D'un geste rapide, elle passa une main dans ses cheveux avant de s'empresser de lisser sa robe qui était d'un bleu royale pour l'occasion. Catherine était en beauté pour ses visites et ce n'était pas les gardes de l'entrée qui allait la contredire. Dans sa robe de voleur bleu profond qui mettait en valeur son teint de porcelaine, elle avait dégagé avec l'aide d'une petit natte coiffée telle une couronne sur sa tête.

A sa grande surprise lorsqu'elle rentra dans le château ce ne fut pas sa sœur qui l'accueillit mais la belle mère de celle-ci. Les préparatifs d'une fête grouillait dans le château au plus grand bonheur de notre belle pourtant face au visage froid qui se tenait devant elle tel un mur, son être se glaça. D'un hochement de tête, Catherine la salua alors que son interlocutrice lui souhaitait la bienvenue dans le château. Rapidement elle demanda où se trouvait sa sœur avec un empressent qui ne lui ressemblait pas. Catherine n'aimait pas cette femme et cela datait de l'annonce du mariage de Jeanne alors qu'elle n'était encore qu'une enfant. Jetant un coup d'œil derrière son interlocutrice qui ne tarda pas à lui révéler que sa sœur devait surement être dans les jardins, elle fut déçu de ne pas voir son neveu et sa nièce. Dans un dernier geste de politesse, elle prit la direction des jardins tout en congédiant sa servante qui décida quand elle de se mêler au préparatif de la fête.

Les jardins étaient d'une beauté sans nom et ce fut avec un large sourire que notre belle s'avança dans les allées. Le soleil caressa sa peau alors qu'elle marchait durant de longues minutes sans pour autant trouver l'ombre de Jeanne. Elle allait rebroussé chemin lorsqu'une forme effondrée sur le sol attira son attention. Il ne lui fallut que peu de temps pour comprendre que la chevelure sombre devant elle appartenait à sa sœur. Face au mouvement saccadé qui agitait le corps de sa sœur, le sang de Catherine de glaça dans ses veines. Sans attendre, elle se rua vers son ainée le souffle court. Posant une main sur l'épaule de Jeanne tout en s'agenouillant, elle s'exclama d'une voix inquiète. « Jeanne, ma soeur, que se passe-t-il ? Vous êtes souffrante où est ce le cas pour mon neveu ou ma nièce ? »
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MessageSujet: Re: Rien ne vaut une amie...Sinon une sœur (année 1309) Rien ne vaut une amie...Sinon une sœur (année 1309)  EmptySam 4 Juil - 10:35

Rien ne vaut une amie...Sinon une sœur
Qui peut bien me dire ce qui lui est arrivé ? Depuis qu'il est parti je n'ai pu me relever... Ce n'est plus qu'un souvenir, une larme du passé coincée dans mes yeux qui n'veut plus s'en aller
Détruite. Elle se sentait détruite jusqu'aux tréfonds de son âme, son coeur n'était plus qu'un amas de ruines. Elle n'en pouvait plus, elle sentait qu'elle allait craquer. La vision du corps d'Allen pendant au plafonds à cause d'une corde lui ayant enserrer la gorge l'empêchant de respirer jusqu'à ce que son esprit soit rappeler à Dieu... Elle n'allait jamais pouvoir s'en défaire.

C'est pour cette raison que Jeanne d'Artois, épouse infidèle Foix-Béarn, avait craqué dans les jardins de son époux. Elle était en larmes, elle avait explosé en sanglots, à genoux. Elle pleura pendant plusieurs minutes ou plusieurs heures. Elle ne saurait que dire et elle en n'avait rien à faire. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle en avait grandement besoin. Sinon, elle allait devenir complètement folle...Elle supposait même que c'était déjà le cas.

Dans son malheur, dans sa bulle, elle n'avait même pas remarqué les bruits de pas pressés raisonnant sur le sentier de terre et de bois.  Elle senti une main douce, fine et chaude sur son épaule gauche ainsi qu'une voix inquiète qui réussi à lui tirer la tête hors de l'eau. « Jeanne, ma soeur, que se passe-t-il ? Vous êtes souffrante où est ce le cas pour mon neveu ou ma nièce ? »

Elle aurait pu reconnaître cette voix entre milles: Catherine! La douce et gentille Catherine, sa petite sœur. La façon dont elle avait, jadis, traitée sa cadette lui revint en plein visage et ses sanglots redoublèrent. Catherine l'avait toujours adorée, voire adulée, et, elle, l'avait toujours repoussée. Jusqu'à ce que Isabelle, appelée pour ses devoirs envers Dieu, les quittent et que Catherine remplace Isabelle dans le cœur de Jeanne. Les enfants sont cruels entre eux n'est ce pas? Et ce n'était jamais autant le cas que dans une fratrie...Ce n'était pas Jeanne qui allait prétendre le contraire...
Cela aurait pu ne pas se passer ainsi. Catherine aurait pu en vouloir de sa cadette, lui en tenir rigueur et vouloir se venger. Mais non, Catherine avait été là pour l'aider à encaisser son mariage, à l'aider quand sa belle mère la harcelait parce qu'elle ne se sentait pas prête à obéir à ses devoirs d'épouse, quand elle mit au monde son héritier, quand elle est tombée amoureuse d'Allen...Allen. Elle mit sa main devant bouche prise de nausées et failli remettre son petit déjeuner. Mais, à la place, elle fut prise d'une violente quinte de toux qui lui irrita fortement la gorge. Elle eu du mal à respirer et autant à se calmer.

Mais Catherine était là à s’inquiéter. Elle devait obéir à ses devoirs d’aînesse. Elle ne devait pas s'évanouir devant sa cadette. Alors, elle se força à se calmer, une main sur son cœur et, petit à petit, sa respiration reprit un rythme normal.

Non...Non, ma Kitty. Cela n'a rien à voir avec mes enfants, Joan et Little G vont très bien. Dieu merci... Elle prit une respiration Ce n'est pas eux...C'est...Allen Des larmes glacées coulèrent sur ses joues bouillantes Il...Il est mort
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