Pour commencer l'histoire d'Azalée, il faut démarrer avec l'histoire ses parents. Sa mère, Giulianna, était une vagabonde. Une artiste (elle excellait dans la peinture) qui avait fuit sa famille car elle avait tracé son destin pour elle.
Sur la route, elle croisa un français du nom de Philip... Qu'elle ne quittera plus jamais. Une complicité naquit entre Giulianna et ce français. Il parlait très bien l'espagnole et lui permit d'apprendre le français. Il lui parlait sans cesse de ce pays de ses racines et, un jour, elle émit le souhait de voir la France de ses propres yeux. Il accepta. Puis, les humains sont ce qu'ils sont: ils tombèrent amoureux.
Au passage dans un village,ils demandèrent à être marié. Leur nuit de noces? Ils la passèrent dans une vieille étable abandonnée. Leur repas consista en du gibier que Philip avait chassé. Ce fut très minimaliste mais la nuit qu'ils passèrent, ils s'étaient abstenus de tout actes charnels avant d'être unis aux yeux de Dieu, fut la plus merveilleuse de leurs vies.
Très vite, Giulianna comprit qu'elle était tombée enceinte. Autre bonheur pour cette future famille qui pressa le pas pour attendre leur destination finale: le village natal de Philip. Mais ils ne purent attendre leur destination...Pas ensemble en tout cas. Trop pressés par leurs fougueuses jeunesses et leurs inconsciences respectives, le travail de l'accouchement commença quand les futurs parents étaient en pleine forêt. A la lumière du feu de camp, sans aides extérieures, à l'exception de celle de son époux, Giulianna dut mettre au monde Azalée. Philip, bien qu’inexpérimenté, tâcha de la rassurer. L'accouchement dura des heures et le bébé fut expulsé hors du ventre de sa mère en le déchirant.
Philip, grâce à quelques connaissances, réussit à arrêter les saignements. Mais le mal était fait. A cause des mauvaises conditions, Giulianna contracta une infection conduisant à une fièvre puerpérale qui la tua. Alors qu'ils avaient décidé de rester là le temps que la jeune femme se remette de ses blessures et des douleurs, Philip se réveilla avec le cadavre de son épouse dans ses bras. Jamais il ne réussit à s'en remettre complètement et culpabilisa. S'ils n'avaient pas été si inconscients, si ils s'étaient arrêtés quand Giulianna était enceinte jusqu'aux yeux...Elle serait, peut être, encore en vie.
Il l'enterra et se remit en route. Si sa fille ne trouvait pas une nourrice, elle n'allait pas survivre. Ils s'arrêtèrent à un village quelques jours plus tard, lui et sa fille affamés. Ils furent pris en charge et Azalée fut confiée à une nourrice, une femme ayant accouché il y a une semaine. Comme Giulianna.
Philip fut, également, soigné et nourri. Il remboursa les aides offertes en travaillant comme palefrenier, le temps que sa fille puisse se passer de lait maternel.
Une fois que ce fut fait, ils firent leurs adieux aux villageois qui les avaient sauvés. Philip était déterminé à rejoindre le village de ses ancêtres, comme le voulait son épouse. Un mois plus tard, ce fut fait. philip et Azalée furent accueillis à bras ouverts. Philip purent présenter sa fille à ses parents à qui il raconta son histoire. La petite fut tout de suite adoptée et grandit dans le village natal de son père qui reprit son travail de palefrenier à l'étable familial.
Ce fut dix années de pur bonheur, jusqu'au jour où les parents de Philip leur offrit, pour le dixième anniversaire d'Azalée, une journée à la ville de (au choix) où un festival fut donné. Une journée magnifique entre un père et sa fille. Ils rentrèrent au village à la tombée de la nuit.
Ils furent pris dans une embuscade. Philip fut tué sous les yeux de sa fille qui fut kidnappée. Elle fut confiée à un petit seigneur du Comté de Foix, vassal du Comte, sans scrupule qui la traita comme un objet, comme un bien, la faisant travailler dans les champs attenant au château. Elle resta à leurs services pendant des années jusqu'au jour, elle avait une vingtaine d'années, elle décida de s'enfuir.
Elle fut en fuite. Son maître essaya de la retrouver mais elle réussit à le fuir en direction du Comté de Foix. Elle essaya de ne pas perdre espoir jusqu'à un jour où elle fut morte de faim, à mourir dans la rue. Un jour, alors qu'elle était dans une ruelle à côté d'une rue où des passants passaient sans la voir, une femme ne fit pas comme les autres. C'était Jeanne d'Artois, la Comtesse de Foix et Vicomtesse de Béarn et de Castelbon, qui l'a prit sous son aile et la soigna. A partir de ce moment, elle su que son destin serait lié à celui de cette femme à qui elle jura allégeance.
Grâce à celle-ci, elle apprit beaucoup de choses, même des choses peu conventionnels comme les poisons.
Après des semaines d'apprentissage, elle décida de se venger. Jeanne n'ayant vu aucuns inconvénients, l'y aida. Sur ordre de Jeanne, elle fit emprisonnée son geôlier et le tortura jusqu'à ce qu'il lui dise qui l'avait vendue à eux. Par la suite, elle les laissa pour mort et passa à cette bande qui a tué son père qu'elle assassina sans pitié après leur avoir fait avoué qui les avait payé pour son kidnapping. Elle tomba des nues quand jaillirent les noms de ses grands parents. Elle alla leur demanda des comptes. Azalée comprit que ses grands parents ne l'avaient jamais aimé. Qu'ils n'avaient jamais cru à cette histoire de mariage. Ils voulaient qu'elle disparaisse. Mais ils n'avaient jamais prévu la mort de Philip. Malgré tout, malgré le fait qu'ils n'avaient jamais souhaité la mort de son père, sans émotion, elle glissa du poison dans les décoctions de ces vieilles personnes. Sa vengeance fut accomplie.
La voilà enfin prête à servir, sans pensées extérieures, sa sauveuse.